Kinshasa, victime victimisée: la loi de la jungle

La ville capitale de la RDC, Kinshasa est bien longtemps dans une insécurité généralisée. La plupart de quartiers kinois est victime d´actes de vandalisme, extorsion, voil, mensonges de tout genre et escroquerie même au nom Dieu. Les cas qui sont en surface sont ceux qui se sont produits dans la Cité des Anciens Combattants à Binza Ozone, dans la commune de Ngaliema tout prêt de la paroisse saint Christophe. Et d´autres, dans la commune de Selembao au quartier Herady, où plusieurs maisons ont été visitées par des hommes en uniformes. Cette insécurité est due par manque d´électricité et ces quartiers ressemblent à un villange abandonné…

Cette situation a occosionné déjà trois morts dans le quartier Herady. Raison pour la quelle que certains parents déplacent leurs filles la nuit vers les quartiers voisins pour échapper ces actes de délinquence et vandalisme. D´autres familles décident même de quitter leurs maisons et quartiers pour aller vivre ailleurs. Les habitants de ces quartiers témoignent en affirmant que Il n’y a pas seulement le déplacement des enfants. Il y a aussi le départ de beaucoup, propriétaires comme locataires. Ils opèrent à partir de minuit jusqu’à 3 heures du matin. Ils viennent en groupe, cassent la porte, demandent de l’argent. Ils peuvent passer d’une chambre à l’autre pour voir toutes les valises qu’il y a, des éléments intéressants, des bijoux, ils prennent tout. Et quand il y a un secours externe qui vient…, comme un papa qui a été tué parce qu’il voulait venir secourir son frère. Il y a presque trois morts, ça c’est la situation du mois de août, septembre.» 

Les gents qui ont des GSM, de l´argent et d´autres choses de valeurs sont victimes de ces actes. Une dame a même eu un lobe d’oreille coupé par ces malfrats. Son pêché, c’est de s’être opposée au brigand qui tentait de lui arracher son téléphone. Tous ces actes de delinquence et du vandalisme sont connus par la police. Alors la question qu´on doit se poser est la suivante : qu´est-ce qui faut faire dans de telles situations ? A quel saint il faut se vouer la police ou la population ?