«Au lendemain de votre élection à la présidence de la Fédération de Russie, je tiens à vous adresser toutes mes félicitations et mes vœux pour la Russie et le peuple russe» : le message date du 5 mars 2012, au lendemain de l'élection de Vladimir Poutine, au premier tour de l'élection présidentielle. Et il est de Nicolas Sarkozy, alors encore président de la République pour quelques semaines. «Je vous présente mes plus sincères encouragements pour poursuivre l'œuvre de modernisation démocratique et économique à laquelle, conformément au souhait exprimé par le peuple russe, vous voulez consacrer ce nouveau mandat», ajoutait le candidat.
Six ans après, ce 19 mars 2018, les dirigeants occidentaux ne montrent guère d'empressement à adresser leurs vœux à Vladimir Poutine qui s'apprête à entamer son quatrième mandat. Un signe du refroidissement entre la Russie et ses partenaires
Le président serbe Aleksandar Vucic a ainsi été le premier dirigeant occidental à féliciter Vladimir Poutine pour sa victoire à l'élection présidentielle russe, dès le soir du 18 mars. «J'ai adressé mes sincères félicitations à Vladimir Poutine pour sa réélection, lui souhaitant de continuer à diriger le pays sur la base du progrès au profit de tous ses citoyens», a-t-il écrit dans un message posté sur son compte Twitter. En Amérique Latine, les présidents bolivien et vénézuélien ont également réagi. «La Russie respecte la dignité des peuples et garantit l'équilibre géopolitique et la paix mondiale face à l'assaut de l'impérialisme», a déclaré le dirigeant bolivien Evo Morales, évoquant une «victoire retentissante». Sur le même ton, le président iranien Hassan Rohani a congratulé Vladimir Poutine pour sa «victoire décisive».
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