Sur les réseaux sociaux, les internautes délirent sur la façon dont ce vélo particulièrement imposant à pu se retrouver à près de 4 100 km de son lieu d'origine.
Contactée par leparisien.fr, la société JC Decaux, chargée de la gestion des Vélib' n'a pas voulu s'exprimer : « Nous n'avons pas de commentaire à faire sur ce sujet.» Pourtant, la question de la présence de ces deux-roues à Bamako n'est pas nouvelle pour l'entreprise. Selon un article du Figaro qui date de 2007, un responsable de l'entreprise avait même évoqué une filière. « Les Africains adorent le côté 4×4 du Vélib', si robuste qu'il permet de circuler même en brousse », aurait-il rapporté dans des dîners en ville. .A l'époque, le porte-parole de JC Decaux avait aussitôt démenti de tels propos. « C'est une légende urbaine comme celles des crocodiles géants dans les égouts. L'un de nos directeurs a sans doute voulu briller dans les dîners en ville et a raconté n'importe quoi », avait-il rétorqué au Figaroscope.
VIDEO. La chronique de Guy Birenbaum sur le Vélib de Bamako
Le Vélib' à Bamako par Europe1fr